Le 22 août 2025, on a été témoin d’une révélation qui décoiffe dans le domaine spatial : le lancement du projet Chrysalis. Ce vaisseau spatial, pensé pour transporter 2400 personnes sur une distance de 40 000 milliards de kilomètres, ambitionne d’atteindre Proxima Centauri b, une exoplanète qui pourrait héberger la vie. Ce périple, prévu pour durer 400 ans, propose un saut quantique dans notre quête d’exploration interstellaire et fait se poser mille questions sur l’avenir de l’humanité au-delà de notre système solaire.
Une idée d’architecture qui repense le voyage générationnel
Chrysalis se démarque grâce à sa construction en couches concentriques, un peu dans le style des poupées russes. Cette organisation astucieuse permet d’y intégrer plein d’éléments indispensables à la survie et au bien-être des passagers pendant ce long trajet. On retrouve par exemple des fermes pour produire de la nourriture, des forêts tropicales et boréales pour garder un équilibre écologique, sans oublier des élevages garantissant une source continue de protéines. Les espaces de vie et de rencontre ont été pensés pour encourager les échanges et construire une vraie communauté spatiale.
Pour que les passagers soient bien dans leur peau, le vaisseau crée une gravité artificielle grâce à sa rotation. Cette innovation est capitale pour garder la santé sur plusieurs générations. Comme l’explique l’Initiative for Interstellar Studies (i4is), organisatrice du concours Project Hyperion, « Le projet Hyperion explore la faisabilité des missions interstellaires habités grâce à des vaisseaux générationnels, en s’appuyant sur les technologies actuelles et celles du futur proche. »
Un habitat vivant et intelligent
Les Italiens derrière Chrysalis ont imaginé ce vaisseau comme un écosystème dynamique où se mêlent humains, robots et intelligences artificielles, grâce à des collaborations technologiques. Cette cohabitation harmonieuse permet un échange constant d’informations, d’expériences et de prises de décision, créant ainsi un environnement plutôt original. Pour eux, « Chrysalis n’est pas seulement un lieu physique, c’est aussi un espace pour nourrir l’esprit de ses habitants. »
Le concours demandait aussi de prévoir un habitat capable d’accueillir 1 000 ± 500 personnes pendant plusieurs siècles, avec des systèmes complets de support de vie : nourriture, eau, gestion des déchets et atmosphère. Par ailleurs, il fallait trouver un moyen de transmettre efficacement les savoirs afin de préserver la culture et les technologies durant tout le voyage.
Des répercussions sur la culture et la philosophie
Chrysalis ne se contente pas d’être un moyen de transport. Il incite à une réflexion profonde sur ce que signifie être humain dans l’immensité de l’espace. L’idée que « l’équipage initial vivrait, se reproduirait et mourrait à bord du vaisseau » pendant que leurs descendants conduiraient le voyage jusqu’à la destination finale soulève d’importantes questions sur l’identité culturelle et l’héritage interstellaire.
Ce projet ambitieux s’inscrit dans une vision où les « vaisseaux générationnels » deviennent indispensables pour la survie humaine lors de voyages sur plusieurs siècles vers d’autres étoiles. Bien que pour l’heure, ils restent à l’état de concept, ces projets pourraient bien voir le jour dans les siècles à venir.
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