La Russie renforce sa présence sur la scène mondiale en dévoilant de nouvelles avancées dans son arsenal. Mercredi 29 octobre, Moscou a capté l’attention internationale en annonçant un essai réussi du drone sous-marin à propulsion nucléaire Poséidon. Cette démonstration survient dans un climat géopolitique tendu, avec des relations compliquées avec l’Occident depuis l’invasion de l’Ukraine.
Une technologie militaire au top
Le drone Poséidon marque un vrai bond en avant pour Moscou. Conçu pour plonger à plus d’un kilomètre de profondeur, il file à des vitesses comprises entre 111 et 130 km/h, selon TF1. Certains médias russes évoquant même jusqu’à 185 km/h. Avec une portée d’environ 10 000 kilomètres et une capacité à rester invisible, il se présente comme un atout stratégique redoutable.
Il peut transporter des charges atomiques atteignant 100 mégatonnes. Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme, précisant que ce dispositif pourrait dévaster des villes côtières et provoquer des inondations radioactives, bouleversant ainsi l’équilibre des forces à l’échelle mondiale.
La force motrice de l’industrie de défense russe
Le développement du Poséidon illustre bien le rôle majeur joué par l’industrie de défense russe dans la modernisation de ses équipements. Celle-ci fournit toutes les informations techniques permettant de comprendre les performances inédites de ce drone. L’agence de presse officielle TASS a relayé ces détails, mettant en avant la fierté nationale que suscite cette réussite technologique.
Pour lancer le Poséidon, la Russie se repose sur le sous-marin nucléaire Belgorod, entré en service en juillet 2022. Ce navire de haute technologie a été spécialement conçu pour exploiter pleinement les capacités du drone, renforçant ainsi la présence maritime de Moscou.
Les retours internationaux et les enjeux géopolitiques
L’annonce de cet essai a provoqué de nombreuses réactions à l’échelle internationale. Vladimir Poutine, souvent surnommé le « maître du Kremlin », a affirmé : « Il n’existe aucun moyen de l’intercepter », soulignant que le Poséidon se distingue par sa vitesse et la profondeur à laquelle il évolue. Il a ajouté qu’aucun autre appareil dans le monde ne présente de telles caractéristiques.
Dans le même temps, Donald Trump a critiqué ces avancées en évoquant l’essai final réussi d’un autre missile russe à propulsion nucléaire, le Bourevestnik. L’ancien président américain a lancé un avertissement à Poutine en lui demandant de cesser ses opérations militaires en Ukraine au lieu de renforcer ses capacités offensives.
Un arsenal varié et innovant
En parallèle du drone Poséidon, la Russie ne cesse de diversifier son arsenal militaire avec des avancées militaires russes. Le missile de croisière Bourevestnik, lui aussi doté d’une propulsion nucléaire, affiche une portée impressionnante de 14 000 kilomètres. Cet engin vient de réussir son essai final, consolidant encore la position militaire de Moscou.
Vladimir Poutine a qualifié ce missile d’ »unique », mettant en avant sa valeur pour la défense nationale russe. Le nom Bourevestnik, qui se traduit par « Oiseau de tempête », évoque bien la capacité de ce missile à frapper avec puissance et à longue distance.
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