Autour d’une bonne table ou le vin coule à foison, il leur explique que l’entretien de la Tour Eiffel est devenu trop coûteux. Le plan du gouvernement est donc de démanteler la structure en acier de 7 000 tonnes pour la vendre au plus offrant.
Bien entendu, la réunion à laquelle les potentiels acheteurs sont conviés doit demeurer secrète : le tollé serait assuré si le public venait à découvrir ce projet.
En réalité, ce simulacre d’enchères ne signifie rien pour Lustig. Son unique but est de discuter avec chaque client afin de déterminer celui qui sera le plus susceptible de tomber dans le panneau.
Lustig ferre un gros poisson
Une semaine plus tard, la victime choisie, André Poisson, se présente chez Lustig. Ce dernier lui annonce qu’il est en bonne position pour remporter l’enchère. Il pousse tout de même le vice jusqu’à faire comprendre à Poisson (à mots couverts) que malgré le prestige de leur fonction, les « employés du gouvernement » comme lui ne gagnent pas correctement leur vie.
Le ferrailleur comprend tout de suite que Lustig lui demande un dessous de table, chose qu’il accepte pour s’assurer de remporter le juteux contrat. Suite à cela, Lustig lui confirme qu’il a remporté l’enchère et lui remet un faux contrat attestant qu’il est désormais bien propriétaire de la Tour Eiffel.