Catégorie : Comment

  • Mer Noire : Les forces aériennes russes ont intercepté un P-8A Poseidon américain doté d’un capteur « secret »

    Le 27 août, pendant que des avions de patrouille maritime appartenant à des pays membres de l’Otan [États-Unis, Norvège, Royaume-Uni et France] se relayaient pour, a priori, traquer des sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] russes en mer de Norvège, où s’est déployé un groupe aéronaval formé autour du porte-avions USS Gerald R. Ford, l’US Navy a…

    Cet article Mer Noire : Les forces aériennes russes ont intercepté un P-8A Poseidon américain doté d’un capteur « secret » est apparu en premier sur Zone Militaire.

  • Nucléaire iranien : les inspecteurs de l’AIEA de retour à Bouchehr

    Nucléaire iranien : les inspecteurs de l’AIEA de retour à Bouchehr

    Depuis le début du mois de juillet 2025, l’Iran avait suspendu toute participation aux missions de l’AIEA, fragilisant le contrôle international sur son programme nucléaire. Aujourd’hui, le retour limité des inspecteurs sur le site nucléaire de Bouchehr marque une première étape dans la reprise d’un dialogue incertain autour du nucléaire, alors que les enjeux économiques et géopolitiques restent plus que jamais imbriqués.

    Retour partiel des inspecteurs sur un site stratégique nucléaire iranien

    Les inspecteurs de l’AIEA sont revenus en Iran pour la première fois depuis la suspension décidée au début du mois de juillet 2025. Ils sont arrivés à la centrale de Bouchehr, seule centrale de production d’électricité d’origine nucléaire du pays, et ont entamé leur mission dès le 27 août 2025, selon Mediapart et l’AFP. Leur présence vise principalement à superviser le remplacement du combustible du réacteur, une opération sensible qui conditionne la continuité de la production électrique.

    Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a confirmé à Washington le début de cette mission en déclarant, dans des propos rapportés par Le Progrès : « Ils sont là-bas maintenant … Aujourd’hui, ils inspectent Bouchehr ». Cette affirmation illustre une volonté d’encadrer, même de manière partielle, le processus nucléaire iranien. Mais l’étendue de cette supervision reste limitée à une opération technique précise et ne constitue pas une reprise globale des inspections prévues dans le cadre de l’accord de garanties.

    Une coopération encore inachevée malgré des avancées symboliques

    Si ce retour est significatif, il ne marque pas la normalisation complète des relations entre l’Iran et l’agence onusienne. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a précisé dans une déclaration relayée par Le Monde que « aucun texte définitif n’a encore été approuvé concernant le nouveau cadre de coopération avec l’AIEA et des échanges sont en cours ». Cette remarque montre clairement que le processus est encore au stade de la négociation et ne garantit pas la reprise totale des inspections. Pour Téhéran, le retour des inspecteurs doit s’inscrire dans un dispositif encadré et validé par ses institutions souveraines.

    Dans un communiqué repris par Reuters, Abbas Araqchi a souligné que « le combustible de la centrale de Bushehr doit être remplacé sous la supervision des inspecteurs de l’agence internationale ». L’accent mis sur cette opération technique démontre que l’Iran accepte un contrôle limité mais conditionne tout élargissement à de nouvelles discussions diplomatiques. Ce choix reflète l’équilibre délicat que cherche à maintenir la République islamique entre coopération internationale et affirmation de sa souveraineté nucléaire.

    Cette reprise partielle intervient après une séquence de tensions accrues. Depuis début juillet 2025, la coopération avait été interrompue par une décision politique des autorités iraniennes, dans un contexte marqué par des frappes israéliennes et américaines contre plusieurs sites nucléaires, dont Fordo et Natanz. L’arrêt brutal des inspections avait inquiété les chancelleries occidentales et renforcé la crainte d’un programme nucléaire hors de contrôle. Le retour, même limité, des experts internationaux constitue donc un signal diplomatique autant qu’un geste technique

    Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.

    Pour plus d’actualités comme celle-ci, visitez Armees.com.

  • Comment le Rafale devient invisible fait paniquer le monde. Révélations en septembre 2025 !

    Comment le Rafale devient invisible fait paniquer le monde. Révélations en septembre 2025 !

    __
    Abonnements vidéos, musiques et web moins chers: https://fr.gamsgo.com/partner/rpwjc
    __

    *Ma Formation Dropshipping: https://bit.ly/FORMATIONDROPSHIPPING
    *Discord: https://bit.ly/DISCORDLEPOUDREUX
    *Achat poudre noire: https://bit.ly/POUDRENOIRE
    *Faire un don- SOUTENEZ-NOUS: https://bit.ly/tipeeelepoudreux
    *Rejoignez moi et ayez des avantages exclusifs: https://bit.ly/JOINDREYOUTUBELEPOUDREUX
    *LE SITE CHAINE LE POUDREUX: http://lepoudreux.legtux.org/index/
    *Contact commercial: chainelepoudreux@gmail.com

    * Certains liens sont affiliés ce qui signifie que sans frais supplémentaires pour vous, j’obtiendrai une petite commission de la part du site marchand si vous cliquez dessus et effectuez un achat.
    Cela aide à ce que la totalité de mon contenu reste gratuit, merci !

  • Premier ransomware écrit par IA : ESET alerte sur la menace PromptLock

    Premier ransomware écrit par IA : ESET alerte sur la menace PromptLock

    Le 27 août 2025, les chercheurs d’ESET ont annoncé avoir découvert le premier ransomware conçu à l’aide de l’IA. Baptisé « PromptLock », ce logiciel malveillant inaugure une nouvelle ère dans la menace numérique. S’il ne circule pas encore activement, son existence démontre le potentiel inquiétant de l’IA dans l’automatisation et l’optimisation des cyberattaques. Dans un secteur déjà dominé par les campagnes de ransomware, cette avancée soulève de sérieuses préoccupations pour les experts en sécurité informatique.

    Un ransomware inédit conçu par l’IA et non par un humain

    Le cas de PromptLock est singulier : pour la première fois, le cœur de la logique malveillante n’est pas entièrement programmé par des humains, mais généré par une IA. Selon Anton Cherepanov, chercheur à ESET, « ce qui n’était qu’une hypothèse depuis plusieurs mois est désormais réalité – le premier ransomware alimenté par l’IA est apparu, heureusement sous forme de travail en cours et non de menace active ».

    Concrètement, PromptLock embarque des prompts intégrés, qu’il soumet au modèle gpt-oss-20b via l’API Ollama, dans le but de produire à la volée des scripts Lua malveillants. Ces scripts sont ensuite exécutés pour explorer le système, sélectionner des fichiers et déclencher l’exfiltration ou le chiffrement. ESET souligne que ce mécanisme rend chaque attaque potentiellement différente, car l’IA ne génère jamais deux scripts identiques.

    Le malware est développé en Golang, un langage apprécié pour sa portabilité. Les chercheurs ont identifié des variantes ciblant Windows et Linux, mises en ligne sur la plateforme VirusTotal, preuve que le projet est déjà testé dans des environnements variés. Cette approche multi-systèmes démontre la volonté de ses concepteurs de viser un large spectre de cibles. Toutefois, il reste classé comme un proof-of-concept, c’est-à-dire une démonstration technique plutôt qu’un outil prêt à l’emploi dans une campagne criminelle.

    Des fonctionnalités classiques mais boostées par l’IA

    Si le principe de base reste celui d’un ransomware – explorer, exfiltrer et chiffrer les fichiers –, l’originalité de PromptLock réside dans la manière dont ces étapes sont orchestrées par une IA. Les experts d’ESET expliquent que « PromptLock exploite des scripts Lua générés à partir de prompts codés en dur pour énumérer le système de fichiers, inspecter les fichiers cibles, exfiltrer certaines données et procéder au chiffrement ».

    Le chiffrement repose sur l’algorithme SPECK en 128 bits, une méthode connue mais jugée atypique pour des usages criminels, ce qui tend à confirmer le caractère expérimental du projet.

    Les chercheurs relèvent aussi que le code contient des références à une possible fonction de destruction de fichiers, non encore mise en oeuvre. Autrement dit, les futures évolutions pourraient rendre l’attaque encore plus destructrice. Par ailleurs, les exécutables actuels restent détectables par des solutions de protection robustes, ce qui limite pour l’instant l’impact potentiel. Cependant, la flexibilité et la rapidité conférées par l’IA laissent entrevoir des menaces beaucoup plus difficiles à contrer à moyen terme.

    Une alerte pour l’avenir de la cybersécurité

    Même s’il ne s’agit que d’un prototype, PromptLock est perçu comme un signal d’alarme par la communauté. « Bien que plusieurs indicateurs suggèrent qu’il s’agit d’un proof-of-concept ou d’un projet en cours plutôt que d’un malware opérationnel, nous estimons de notre responsabilité d’informer la communauté cybersécurité de telles évolutions », commente Anton Cherepanov.

    Le risque majeur réside dans la démocratisation de l’IA : avec des modèles toujours plus performants et accessibles, de futurs groupes criminels pourraient automatiser des attaques sophistiquées, rendant leur détection beaucoup plus complexe.

    ESET met en garde contre un futur où les ransomwares deviendront plus rapides, plus furtifs et plus ciblés, impactant aussi bien les grandes entreprises que les PME et particuliers. Le cas PromptLock, même limité, illustre cette bascule : l’IA n’est plus seulement une alliée pour la cybersécurité, mais un outil que les attaquants savent désormais exploiter.

    Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.

    Pour plus d’actualités comme celle-ci, visitez Armees.com.