Catégorie : Comment

  • Une frappe ukrainienne a endommagé un avion russe ayant servi à tester des armes laser

    Pendant que Kiev et Washington discutent des conditions pour mettre un terme à la guerre avec la Russie, les forces ukrainiennes et russes se rendent coup pour coup. Ainsi, dans la nuit du 24 au 25 novembre, environ 500 drones et missiles ont de nouveau été tirés depuis la Russie vers l’Ukraine. Si certains se…

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  • Ukraine : Emmanuel Macron ne veut pas envoyer « nos jeunes » sur le front

    Ukraine : Emmanuel Macron ne veut pas envoyer « nos jeunes » sur le front

    Voilà ce qui s’appelle une mise au point. Emmanuel Macron vient de donner une interview à RTL et M6. Le chef de l’État est revenu sur la sortie polémique du chef d’état-major des Armées. Il confirme qu’il ne souhaite pas envoyer « nos jeunes » sur le front en Ukraine.

    Emmanuel Macron met les choses au clair sur l’Ukraine

    Sur RTL et M6, Emmanuel Macron rejette ce qu’il a qualifié d’« idée confuse » : celle d’envoyer des troupes françaises, et en particulier des jeunes, combattre sur le front ukrainien. Cette déclaration répond directement aux propos récents du général Fabien Mandon, chef d’état-major des armées, qui avait évoqué la possibilité d’un engagement accru de la France si la situation militaire en Ukraine venait à se dégrader.

    La réaction du chef de l’État ne laisse place à aucune ambiguïté. « Envoyer nos jeunes sur le front serait une idée confuse et contraire à notre doctrine », a affirmé Emmanuel Macron. Le président a rappelé que la stratégie française reposait sur un soutien massif à l’Ukraine, mais sans intervention directe des troupes françaises dans le conflit.

    Depuis le début de la guerre, la France a livré plusieurs types d’armes à Kiev, participé à la formation de soldats ukrainiens et soutenu les sanctions européennes contre la Russie. Cependant, Emmanuel Macron a tenu à réaffirmer que la France « ne devait pas franchir le seuil de la cobelligérance ». Pour le président, l’objectif demeure clair : continuer à défendre la souveraineté ukrainienne tout en évitant l’escalade directe avec Moscou.

    En insistant sur cette ligne de conduite, Emmanuel Macron cherche à désamorcer la polémique née des déclarations du général Mandon. Ce dernier a affirmé que la France devait se tenir prête à « accepter de perdre ses enfants ». Le président, lui, a préféré recentrer le débat sur la responsabilité politique et la cohésion nationale.

    Un projet parallèle : renforcer le lien armée-nation par un service militaire volontaire

    En parallèle de cette mise au point, Emmanuel Macron a réaffirmé son ambition de « renforcer le pacte armée-nation », dans son interview sur RTL et M6. Cette orientation s’inscrit dans un projet de service militaire volontaire, actuellement à l’étude au sein du gouvernement. Il devrait l’annoncer jeudi au cours d’un déplacement à Varces.

    Ce dispositif viserait à accueillir des jeunes volontaires âgés de 18 à 25 ans, désireux de s’engager temporairement au service du pays. Selon plusieurs médias, 2 000 volontaires seraient concernés dès la première année de mise en œuvre. L’objectif annoncé est double : offrir une expérience de formation civico-militaire et recréer du lien entre la jeunesse et les institutions républicaines. L’idée en remplacement du Service national universel (SNU), véritable échec et gouffre financier pour l’État. Emmanuel Macron voit dans cette initiative une réponse structurelle aux défis posés par la désinformation, la désaffection civique et la montée des tensions internationales.

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  • Arquus développe une capacité d’autodéfense contre les drones pour les blindés Griffon et Serval

    En février, la Direction générale de l’armement [DGA] a annoncé la commande de 530 véhicules blindés multirôles légers [VBMR-L] Serval « Appui SCORPION », dont 24 exemplaires dédiés à la lutte antidrone [Serval LAD]. Ces derniers seront équipés d’un tourelleau téléopéré ARX30 muni d’un canon de 30 mm à fort débattement et haute cadence de tir, d’un…

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  • Israël : l’armée limoge plusieurs hauts responsables

    Israël : l’armée limoge plusieurs hauts responsables

    En Israël, l’armée commence à faire le ménage après l’affront du 7 octobre 2023. Plusieurs hauts gradés ont été renvoyés pour des manquements qui, in fine, n’ont pas permis d’éviter les attaques terroristes.

    Israël limoge plusieurs gradés

    L’armée israélienne a confirmé le limogeage de plusieurs officiers de haut rang pour leur rôle dans les défaillances du 7 octobre 2023, lors de l’attaque surprise du Hamas contre Israël. Cette décision vise à rétablir la confiance dans une institution sévèrement critiquée pour ne pas avoir anticipé l’une des attaques les plus meurtrières de l’histoire du pays. Ainsi, le chef d’état-major Eyal Zamir a acté le départ de plusieurs généraux et officiers supérieurs, dont ceux responsables du commandement du Sud, la région la plus exposée lors des attaques.

    De plus, il est précisé que ces décisions s’inscrivent dans le cadre d’une « réorganisation structurelle profonde » visant à renforcer la coordination entre les unités du renseignement militaire, de l’armée de terre et de la police frontalière. Ainsi, bon nombre de généraux qui occupaient des postes clés ont été démis de leurs fonctions. Le porte-parole de Tsahal a déclaré que « les officiers concernés ont reconnu leurs responsabilités et remis leurs fonctions dans un esprit de devoir et d’honneur ».

    Le traumatisme du 7 octobre, catalyseur de la réforme

    L’attaque du 7 octobre 2023 a profondément ébranlé Israël. Ce jour-là, environ 3 000 combattants du Hamas ont franchi la barrière de sécurité, provoquant la mort de plus de 1 200 personnes et l’enlèvement de 250 autres, selon les chiffres officiels communiqués par le gouvernement israélien. Ces événements, d’une violence inédite, ont mis en lumière les failles d’un système de défense pourtant réputé pour son efficacité technologique et son réseau de renseignement performant.

    Deux ans après, les enquêtes internes ont révélé une série de dysfonctionnements graves : mauvaise interprétation des signaux d’alerte, communication déficiente entre services de sécurité, et absence de réaction rapide malgré les avertissements. Le général Eyal Zamir a reconnu publiquement ses manquements.

    Ces erreurs ont conduit à une crise de confiance inédite au sein de la société israélienne. Des manifestations ont eu lieu à Tel-Aviv et Jérusalem, réclamant la démission de plusieurs responsables militaires et politiques. Néanmoins, cette décision est à prendre avec des pincettes. En parallèle, plusieurs généraux dont les responsables de la marine et de l’armée de l’air ont écopé de sanctions disciplinaires.

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