Catégorie : Comment

  • La capacité du KC-130J Hercules à ravitailler le Mirage 2000D en vol a été évaluée par la DGA

    Depuis 2020, l’armée de l’Air & de l’Espace dispose de deux KC-130J Hercules, commandés – avec deux C-130J – quatre ans plus tôt auprès de Lockheed Martin, c’est-à-dire à un moment où Airbus peinait à trouver une solution pour permettre à son avion de transport A400M « Atlas » de ravitailler les hélicoptères en vol. Pour rappel,…

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  • Drones : la caserne de Mourmelon encore survolée

    Drones : la caserne de Mourmelon encore survolée

    Fin septembre 2025, des drones non identifiés ont survolé la caserne militaire de Mourmelon. D’après Le Canard enchaîné, un autre incident du même type vient de se produire. Pour l’instant, l’origine de ces drones reste inconnue.

    La caserne de Mourmelon une nouvelle fois confrontée à des drones

    Début octobre 2025, de nouveaux drones non identifiés ont de nouveau survolé la caserne de Mourmelon-le-Grand (Marne), relançant l’alerte sur la sécurité des emprises militaires et sur la protection des voies logistiques. Face à ce constat, une enquête conjointe des armées et de la gendarmerie a été ouverte, selon Le Canard enchaîné.

    Selon le média, plusieurs petits engins ont été observés dans la soirée du 2 octobre 2025 au-dessus du camp de Mourmelon, site qui accueille notamment le 501e régiment de chars et un centre d’entraînement tactique aux drones. Face à la recrudescence de ces faits, l’armée a renforcé sa surveillance et une plainte a été déposée auprès de la gendarmerie, a rappelé la délégation militaire départementale. Ces nouveaux survols interviennent après des observations similaires signalées la nuit du 21 au 22 septembre 2025, ce qui pousse les autorités à maintenir un niveau de vigilance élevé autour des sites sensibles.

    Des drones non militaires a priori

    Lors du premier survol, ces appareils n’étaient « pas des drones militaires » et leur provenance reste inconnue selon les autorités militaires françaises. Pour le moment, aucune preuve d’une implication d’un État étranger dans cette opération n’a été découverte. Par ailleurs, les autorités ont renforcé la sécurité et déclenché une procédure de dépôt de plainte auprès de la gendarmerie locale pour violation de l’espace aérien.

    Si ce centre a été visé, ce n’est peut-être pas anodin. En effet, la base sert également de centre d’entraînement pour les soldats ukrainiens dans le cadre de l’opération « Champagne », renforçant ainsi son rôle stratégique et la nécessité d’un haut niveau de protection contre toute menace aérienne externe.

    Une série d’incursions de drones en Europe

    Le survol de la caserne de Marne n’est pas un cas isolé. Plusieurs États européens ont indiqué avoir été confrontés ces derniers jours à des incursions similaires. Des avions sans pilote ont été repérés au-dessus de sites sensibles en Scandinavie, en Pologne ou dans les États baltes, provoquant parfois des fermetures d’aéroports, des déroutements de vols et le déploiement d’avions de chasse. La France reste prudente quant à la nature de ces opérations, mais les responsables au sein de l’OTAN suspectent des opérations dites de « guerre hybride » visant à tester la réactivité des défenses européennes.

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  • Quelle est la réalité des stocks de chars russes sur le front ukrainien ?

    Quelle est la réalité des stocks de chars russes sur le front ukrainien ?

    En 2025, l’armée russe ne dispose plus que d’une infime proportion de chars d’assaut opérationnels dans ses réserves, avec seulement 92 engins en « bon état » sur plus de 2 500 stockés. Les pertes lors de la guerre en Ukraine ont dépassé 3 000 unités, et la capacité de production annuelle russe stagne à 300 unités, bien inférieure à l’époque soviétique. Face à l’efficacité des drones sur le front ukrainien, la doctrine classique du blindé est remise en cause, poussant Moscou à envisager des solutions alternatives inédites, notamment le recours à la cavalerie montée. La réalité des stocks russes de chars implique un risque logistique majeur et une révision profonde des choix stratégiques et tactiques.

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  • Airbus : l’extension de Toulouse, un enjeu industriel clé pour la filière de défense européenne

    Airbus : l’extension de Toulouse, un enjeu industriel clé pour la filière de défense européenne

    Airbus, pivot de la souveraineté industrielle et militaire européenne

    Si l’extension du site de Toulouse-Blagnac est d’abord présentée comme un projet civil destiné à soutenir la montée en cadence de la famille A320neo, elle revêt une portée bien plus stratégique. Airbus Defence and Space, branche militaire du groupe, dépend directement des infrastructures et des compétences concentrées dans la région toulousaine. Cette expansion industrielle permettra à terme d’accroître la synergie entre les divisions civiles et militaires, un élément central de la stratégie de résilience européenne.

    Le projet, validé par une dérogation environnementale exceptionnelle au nom de “l’intérêt national”, s’étend sur 18 hectares supplémentaires. L’État français considère cette évolution comme un investissement d’intérêt stratégique, indispensable pour soutenir la compétitivité technologique du groupe. Toulouse abrite en effet plusieurs programmes sensibles : le développement du système de combat aérien du futur (SCAF), la coordination du ravitailleur A330 MRTT, et les activités de recherche sur les plateformes drones MALE. Renforcer la base industrielle locale, c’est aussi sécuriser les chaînes logistiques indispensables à ces programmes à long terme.

    Un site civil au service de la défense et de l’innovation duale

    Le Schéma directeur industriel (SDI) d’Airbus, approuvé par la Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) en mai 2025, prévoit 52 743 m² d’emprise au sol et 69 049 m² de planchers supplémentaires. L’objectif affiché est la modernisation du site Jean-Luc Lagardère, mais cette capacité supplémentaire profite directement aux plateformes communes civiles et militaires, où se croisent technologies de propulsion, matériaux composites et systèmes électroniques embarqués.

    Le nouveau centre de livraisons, le hall de peinture et les hangars logistiques faciliteront non seulement les livraisons d’appareils commerciaux, mais aussi l’assemblage de composants destinés aux programmes militaires intégrés à la chaîne d’approvisionnement. Plusieurs acteurs de la défense – Safran, Thales, MBDA – collaborent déjà sur le périmètre toulousain, et bénéficieront de l’amélioration des capacités de maintenance et de certification du site. L’investissement s’inscrit ainsi dans une logique de “base industrielle et technologique de défense” (BITD) renforcée, appuyée par les fonds européens de défense.

    Une extension aux implications stratégiques et géopolitiques

    En autorisant ce projet, la France et l’Union européenne réaffirment leur volonté de préserver un pôle industriel aéronautique autonome face à la compétition mondiale. Airbus n’est pas seulement un constructeur civil : il constitue un atout de dissuasion économique et stratégique pour l’Europe. Ses technologies duales – radars, systèmes de communication, solutions de surveillance – sont utilisées sur les programmes Eurodrone, A400M Atlas et SCAF, trois piliers de la future défense aérienne européenne.

    L’extension du site toulousain participe donc à cette montée en puissance. En regroupant les compétences, Airbus favorise les transferts technologiques entre la recherche civile et la défense. C’est également un signal fort envoyé aux partenaires européens : dans un contexte géopolitique tendu, marqué par la guerre en Ukraine et la rivalité technologique avec les États-Unis, l’autonomie industrielle est redevenue une priorité. Cette expansion vise ainsi à réduire la dépendance vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement américaines et à garantir la continuité de production en cas de crise majeure.

    Une transition industrielle sous contrainte écologique

    Cette expansion, pourtant, ne se fait pas sans tension. En vertu de la loi Climat et Résilience, l’artificialisation de 18 hectares de sols aurait dû être proscrite. Mais l’État a estimé que la filière aéronautique et de défense relevait de l’“intérêt national majeur”, ouvrant la voie à une dérogation au principe de zéro artificialisation nette (ZAN). La MRAe a toutefois imposé plusieurs mesures compensatoires : régulation hydraulique, renaturation partielle et suivi environnemental pluriannuel.

    Airbus, pour sa part, s’est engagé à renforcer l’efficacité énergétique du site, à installer des panneaux photovoltaïques et à déployer une connectivité 5G privée pour réduire les flux physiques inutiles. Ces améliorations s’inscrivent dans une stratégie globale visant à concilier modernisation industrielle et sobriété énergétique. Le groupe rappelle que “la reconversion des infrastructures existantes permet d’éviter l’imperméabilisation de plus de 160 hectares supplémentaires”.

    Un symbole de la défense européenne de demain

    Au-delà du chantier, le projet d’Airbus illustre la nouvelle doctrine industrielle européenne : une industrie de défense plus intégrée, plus résiliente et plus écologique. Toulouse devient ainsi l’un des cœurs technologiques du continent, à la croisée de la production civile, de la recherche militaire et de la transition énergétique.

    L’autorisation d’artificialiser 18 hectares ne relève donc pas d’un simple pragmatisme économique : elle traduit la reconnaissance d’un enjeu stratégique global. Airbus, par cette expansion, consolide son rôle de colonne vertébrale de la défense européenne — un rôle où le civil et le militaire se confondent de plus en plus, au service d’une souveraineté industrielle assumée.

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