Catégorie : Comment

  • La Turquie envisagerait de se procurer des avions Eurofighter Typhoon d’occasion auprès du Qatar

    Ces dernières années, le Qatar a été pris par une frénésie d’achats d’avions de combat, avec la commande de trente-six Rafale, de quarante-huit F-15EX Eagle II et de vingt-quatre Eurofighter Typhoon [voire trente-six, Doha ayant pris l’engagement d’en acquérir douze de plus, dans le cadre du renforcement de son partenariat militaire avec Londres]. Une fois…

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  • Gaza : Giorgia Meloni accusée de complicité de génocide, une plainte déposée devant la CPI

    Gaza : Giorgia Meloni accusée de complicité de génocide, une plainte déposée devant la CPI

    Giorgia Meloni est accusée de complicité de génocide concernant la situation à Gaza. Une plainte a été déposée devant la Cour pénale internationale, une accusation grave pour la Première ministre italienne.

    Giorgia Meloni accusée de complicité de génocide concernant le conflit à Gaza

    Le 7 octobre 2025, la scène politique italienne a été secouée par une affaire inédite : la Première ministre Giorgia Meloni fait désormais l’objet d’une plainte déposée devant la Cour pénale internationale (CPI) pour complicité de génocide dans le cadre du conflit à Gaza. Cette démarche, initiée par un collectif d’avocats et de professeurs de droit italiens, place le gouvernement de Rome dans une position particulièrement délicate face au droit international et aux engagements de l’Italie envers la communauté internationale.

    Selon la plainte, la cheffe du gouvernement, ainsi que ses ministres de la Défense, Guido Crosetto, et des Affaires étrangères, Antonio Tajani, auraient participé indirectement à la commission d’un génocide à Gaza en fournissant des armes et un soutien militaire à Israël, malgré la gravité des crimes rapportés sur le terrain. Le dossier, déposé le 1er octobre 2025 à La Haye, affirme que « le gouvernement italien, par son soutien matériel, est devenu complice du génocide en cours et des graves crimes contre les droits de l’homme perpétrés contre le peuple palestinien ». Les plaignants demandent ainsi à la CPI d’ouvrir une enquête officielle afin d’examiner si le soutien de Rome à Israël constitue une participation à la perpétration d’actes de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.

    Un bilan humain dramatique à Gaza

    D’après l’agence Reuters, l’Italie figure parmi les trois principaux fournisseurs européens de matériel militaire à Israël entre 2020 et 2024, avec des livraisons d’hélicoptères légers, de canons navals et de composants destinés aux chasseurs F-35. Les chiffres du conflit aggravent la perception de cette plainte.

    Selon les autorités sanitaires de Gaza, plus de 67 000 Palestiniens ont été tués depuis le début des opérations israéliennes, déclenchées après l’attaque du 7 octobre 2023, qui avait elle-même causé environ 1 200 morts en Israël. Ces pertes massives, ainsi que la destruction quasi totale des infrastructures civiles, ont poussé de nombreux États et organisations à qualifier la situation de génocide. C’est dans ce contexte que la plainte contre Giorgia Meloni prend une résonance politique majeure, l’Italie étant à la fois signataire du Statut de Rome et partenaire stratégique d’Israël.

    Lors d’une interview sur la chaîne publique RAI, Giorgia Meloni a rejeté fermement les accusations, déclarant : « Je ne crois pas qu’il existe un autre cas semblable dans l’histoire. » Elle a dénoncé une « manipulation politique » et assuré que l’Italie n’avait autorisé aucune livraison d’armes à Israël après le 7 octobre 2023. Le ministère italien de la Défense a ajouté que les contrats d’armement évoqués par les plaignants avaient été signés avant le déclenchement de la guerre et que Rome avait exigé des garanties sur leur non-utilisation contre des civils. Néanmoins, les auteurs de la plainte maintiennent que ces livraisons, même antérieures, ont eu des effets directs sur les opérations israéliennes en cours et que la responsabilité italienne ne saurait être écartée.

    La CPI, déjà saisie de plusieurs enquêtes liées à la situation en Palestine, a récemment émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes contre l’humanité, actes de famine et meurtres.

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  • Centrale de Zaporijjia : l’impact du drone ukrainien n’a eu aucun impact sur la sécurité juge l’AIEA

    Centrale de Zaporijjia : l’impact du drone ukrainien n’a eu aucun impact sur la sécurité juge l’AIEA

    Il y a quelques jours, un drone ukrainien est entré en collision avec une des tours de refroidissement de la centrale nucléaire russe de Zaporijjia. Selon l’AIEA, l’agence de sécurité nucléaire, cet incident n’a pas compromis la sécurité du site.

    La sécurité de la centrale de Zaporijjia garantie selon l’AIEA

    Dans la nuit du 6 au 7 octobre 2025, un drone des forces ukrainiennes s’est écrasé contre la structure de refroidissement d’une centrale nucléaire russe exploitée par Rosenergoatom sans provoquer de fuite radioactive ni de dégât perceptible sur le fonctionnement de l’installation. Selon l’AIEA, il n’existe « aucune conséquence sur la sûreté nucléaire » et « aucun changement dans les niveaux de radiation » sur le site. De fait, l’agence de sécurité du nucléaire rassure face à un risque potentiel majeur. Des informations détaillées du rapport confirment que le système de sécurité n’a pas été affecté et que l’installation continue d’opérer normalement.

    Selon les données diffusées par l’AIEA, un drone militaire des forces ukrainiennes aurait percuté la tour de refroidissement d’une centrale nucléaire russe. Ce dernier a été détruit par des moyens techniques sur place. L’explosion consécutive n’a causé ni dommage au fonctionnement de la centrale, ni blessé de personnel. L’opérateur, Rosenergoatom, a précisé que l’installation « a été neutralisée sans conséquence », que le niveau de radiation est resté stable et que « le fonctionnement de la centrale n’a pas été perturbé ».

    L’AIEA a réaffirmé sa position inchangée selon laquelle « les centrales nucléaires ne doivent jamais être attaquées », et appelé toutes les parties prenantes à s’abstenir de toute action militaire qui pourrait compromettre la sécurité nucléaire. Le directeur général de l’agence, Rafael Mariano Grossi, a insisté sur le caractère inacceptable de telles incursions proches d’installations énergétiques susceptibles de générer des catastrophes majeures si les systèmes de refroidissement étaient endommagés.

    Rappel des risques autour de Zaporijjia et des précédents

    Bien que l’incident du 7 octobre concerne une centrale russe distante, la situation autour de Zaporijjia reste au cœur des inquiétudes liées à la sécurité nucléaire en Europe. La plus grande centrale d’Europe est occupée par les forces russes depuis mars 2022 et a subi plusieurs attaques, drones ou bombardements. Le 7 avril 2024, trois frappes directes ont touché plusieurs bâtiments, y compris la coupole du réacteur n°6, sans toutefois entraîner de fuite radioactive. En août 2024, un incendie a détruit l’une des tours de refroidissement, sans conséquences immédiates, mais ce n’est pas sans alerter les autorités internationales sur la vulnérabilité du site fortement militarisé.

    Par ailleurs, l’AIEA a signalé en septembre 2024 qu’un drone avait explosé à environ 800 mètres de la centrale de South Ukraine, créant un cratère de 4 m² et démontrant une fois encore à quel point la sécurité des sites nucléaires pourrait être mise en péril par les frappes aériennes ou les drones tactiques. Ces incidents avaient amené le directeur général à déclarer que « les drones volent trop près des centrales », appelant les parties en conflit à faire preuve de retenue.

    Répercussions sur le réseau électrique

    L’AIEA alerte également sur les conséquences des pertes d’alimentation externe. Depuis le début de la guerre, la centrale de Zaporijjia a perdu son alimentation externe à huit reprises, obligeant l’activation de ses vingt générateurs diesel de secours. En 2025, l’installation a ainsi dû fonctionner pendant plus de 48 heures sans électricité externe, renforçant les craintes de perturbations majeures dans les procédures de refroidissement essentielles des réacteurs.

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  • Le lance-roquettes multiple Foudre de Turgis & Gaillard sera doté de la conduite de tir EFCS d’Airbus DS

    Comme l’a expliqué son chef d’état-major [CEMAT], le général Pierre Schill, lors d’une récente audition parlementaire, l’armée de Terre doit impérativement renforcer ses capacités d’action dans la profondeur tactique afin d’être en mesure de frapper des positions ennemies situées entre 30 et 150 kilomètres de la ligne de contact. « Une dimension fondamentale de tous les…

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