Catégorie : Histoire

  • DienBienPhu, défaite tragique de nos héros

    DienBienPhu, défaite tragique de nos héros

    #DienBienPhu, défaite tragique mais entrée dans la mémoire française comme le sacrifice héroïque des soldats. Récits fondateurs de Brisson, Lartéguy et Schoendoerffer ont immortalisé le mythe des « Centurions », combattants héroïques et martyrs d’une guerre perdue.

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  • Les terrifiantes morts qui guettent les équipages des chars au combat

    La mort au combat pour les équipages de chars est un risque bien réel qu’ils doivent être préparés à affronter. Pourtant, grâce à une solide formation et au respect de certaines tactiques éprouvées, il est possible de maximiser les chances de survie même lorsque le véhicule est mis hors de combat. Voyons de plus près les différentes situations périlleuses auxquelles ces hommes peuvent être confrontés.

    Un des dangers majeurs reste bien entendu d’être touché directement par les tirs ennemis. Les armes antichars se sont considérablement développées depuis la Seconde Guerre mondiale. Les canons de plus gros calibres deschars modernes infligent des dégâts importants, tandis que la multiplication des lance-missiles portatifs rend la menace plus diffuse. Selon le point d’impact, les conséquences peuvent être dramatiques pour l’équipage.

    Un obus perforant de canon de char qui transperce le blindage a de fortes chances de provoquer des décès directs par les éclats ou les déflagrations internes. Les projectiles à charge creuse sont tout aussi redoutables. En pénétrant dans l’habitacle, leur noyau métallique liquide dissipant une énorme énergie peut pulvériser et broyer les occupants en quelques millisecondes. Même si le souffle et les projections ne sont pas mortelles, le choc post-traumatique reste un danger.

    Les munitions sous-calibrées tirant à très grande vélocité peuvent elles aussi tuer sur le coup. Leurs effets de souffle et de déformations sont dévastateurs dans l’espace confiné du char. Leurs ricochets imprévisibles sur les parois du blindage accentuent l’effet de surprise meurtrier. Parfois, l’obus traverse de part en part le véhicule sans exploser, mais les dégâts infligés aux organes vitaux par la violence du choc sont immédiatement létaux.

    Dans certains cas, le projectile atteint un élément moins dense comme une chenille ou la tourelle, et ne provoque pas de décès instantané. Cependant, l’explosion peut alors propulser des éclats mortels dans l’habitacle ou engendrer des incendies dévastateurs. Les flammes et les gaz de combustion étouffants surprennent souvent des équipages sonnés, ne leur laissant aucune chance de survie. Même l’air raréfié par la perforation du blindage peut causer rapidement des suffocations.

    Lorsque le char n’est pas détruit sur le coup, d’autres menaces pèsent sur les occupants. L’obus ayant ouvert une brèche, les gaz toxiques ou l’essence enflammée peuvent s’engouffrer et asphyxier en quelques instants. Les fuites de carburant ou les munitions en feu condamnent immanquablement l’équipage à périr dans d’atroces souffrances. Parfois, le véhicule prend feu suite à une rupture de la citerne ou des lignes, et les hommes se retrouvent alors pris au piège dans une véritable torche humaine.

    Même lorsque le blindé n’est que touché, immobilisé mais pas enflammé, le danger n’est pas écarté pour autant. Sous le choc, des éclats ou débris peuvent avoir graves blessé les occupants. Des hémorragies internes ou externes non prises en charge à temps signent alors leur arrêt de mort. Les membres coincés sous les débris du blindage déformé ou bloqués dans l’habitacle compact sont également condamnés à une fin atroce s’ils ne peuvent être secourus.

    Le risque d’explosion secondaire des munitions embarquées reste également une épée de Damoclès permanente au-dessus de la tête des survivants sonnés. Un incendie qui prend después peut anéantir le char en quelques secondes. A ces attentats soudains s’ajoutent parfois les assauts de l’infanterie ennemie, prompts à achever au corps à corps les rescapés affaiblis de l’équipage.

    Par le passé, l’aviation a également infligé de lourdes pertes aux blindés au sol. Les bombes et les roquettes de gros calibres explosent généralement au contact et vaporisent les véhicules ciblés. De plus, les avions d’attaque modernes disposent de missiles antichars téléguidés d’une précision redoutable. Ces engins dévastateurs transpercent le blindage comme du beurre et font sauter le char de l’intérieur en un instant. Peu de chances de survie existent face à ce type d’arme.

    Les hélicoptères d’attaque sont une autre verte. Leurs missiles guidés par laser ou imagerie thermique plongent du ciel à la vitesse de l’éclair. Même les chars les plus récents ne font pas le poids face à une attaque aérienne coordonnée. Les équipages se retrouvent fréquemment carbonisés à l’insu de tous en seulement quelques secondes. Sans couverture aérienne ou défense antiaérienne, les blindés deviennent de véritables cibles faciles pour la nouvelle génération d’aéronefs de combat.

    Outre les armes à feu, d’autres menaces plus insidieuses rôdent. Dans de nombreux conflits asymétriques, les embuscades à l’explosif sont légion. Les engins explosifs improvisés dissimulés sur la route constituent la hantise des blindés. Souvent invisibles, ils déclenchentune déflagration dévastatrice au passage du char, pulvérisant la citerne et ensevelissant sous les tonnes de tôle broyées les malheureux occupants. Même les mines antiblindés classiques peuvent anéantir un véhicule lourd et sa cargaison humaine d’un simple appui sur un commutateur.

    En zone urbaine, le danger vient aussi des étages. Les lance-roquettes et missiles antichars tirés des fenêtres ou toits explosent au sommet du blindage, où l’équipage tout entier est exposé. Les charges creuses placées sur des murs ou au-dessus des portes criblent de shrapnels l’intérieur du char par en-haut. Dans le dédale des ruelles, lespièges artisanaux des guérilleros se déclenchent par surprise, surprenant des occupants désemparés.

    L’environnement naturel recèle également des menaces mortelles pour les équipages de chars. Les glissières de terrains escarpés, les fondrières ou les cours d’eau qu’on croyait sans danger peuvent entraîner le cinquante tonnes de métal dans un engrenage irréversible. Coincés sous l’eau ou terrassés par leur propre engin renversé, les soldats périssent bien souvent noyés ou écrasés, sans possibilité d’être secourus à temps. Même les orages de sables sont redoutés, tant ils peuvent submerger et immobiliser un char lourd avant que l’équipage ne suffoque.

    Les accidents de la route constituent également une cause hélas fréquente de décès. Les chocs frontaux à grande vitesse contre des obstacles ou entre blindés déboulant à tombeau ouvert écrabouillent littéralement les hommes à l’intérieur. Les tonneaux ou les chutes dans des ravins entraînent également leur lot de victimes, coincées dans la carcasse déformée. L’incendie du moteur arrivant, les fumées toxiques ou l’explosion des réservoirs achèvent souvent des occupants déjà grièvement blessés.