Cigarette allumée avec la flamme du Soldat inconnu : la justice saisie

Une cigarette allumée sous l’Arc de Triomphe : la mémoire des armées profanée

Le 5 août 2025, un homme a été filmé en train d’allumer sa cigarette à la flamme du Soldat inconnu, sous l’Arc de Triomphe. Cette scène, captée par une touriste lettone, a provoqué une onde de choc dans les rangs militaires et jusqu’au sommet de l’État.v Qualifiée d’« insulte à la Nation » par la secrétaire d’État Patricia Mirallès, l’affaire suscite une indignation unanime au sein du monde combattant, alors que la justice a été saisie et que l’auteur du geste est désormais en garde à vue.

Un symbole militaire violé par un geste ordinaire

La flamme du Soldat inconnu, ravivée chaque soir depuis 1923, honore la mémoire des combattants tombés pour la France. Y approcher une cigarette n’est pas un simple manquement protocolaire : c’est, pour les armées, une blessure à l’âme même de leur histoire. Le syndicat des cadres de la sécurité intérieure a partagé la vidéo sur les réseaux avec ce commentaire : « Cette flamme ne chauffe pas une cigarette : elle veille sur le sacrifice de millions de nos soldats », rapporte FranceInfo.

Garde à vue, enquête, outrage : la réponse judiciaire en cours

L’homme, un sans-abri de 39 ans selon les premières constatations, a été interpellé sur les lieux par les forces de l’ordre. Aucune trace d’alcool ou de trouble psychiatrique n’a été relevée, révèle Le Figaro. Il a été placé en garde à vue, une procédure désormais élargie à l’outrage symbolique, comme le prévoit la réforme du code pénal sur les atteintes aux emblèmes républicains.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête. La ministre déléguée à la mémoire des Anciens combattants a saisi officiellement la justice. « Ce geste est une insulte à la Nation », a déclaré Patricia Mirallès dans Le Figaro, ajoutant qu’elle espérait une réponse « rapide et exemplaire ».

Un geste isolé, une onde de choc durable

La cigarette allumée sous l’Arc n’était pas une action coordonnée, ni un message politique. Mais sa violence symbolique oblige à reconsidérer la fragilité du pacte mémoriel entre civils et militaires. L’enquête judiciaire devra déterminer si l’acte relève d’un simple manquement ou d’une provocation délibérée.

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