L’année 2025 s’annonce pleine de promesses pour Dassault Aviation. Des discussions sont en cours qui pourraient amener l’Ukraine à devenir le cinquième pays européen à faire voler le Rafale. Actuellement exploité par la Serbie, la Grèce, la Croatie et potentiellement le Portugal, cet avion de chasse français devrait renforcer la modernisation des forces aériennes ukrainiennes, sollicitées depuis le début des hostilités avec la Russie.
Situation géopolitique et soutien militaire
La guerre en Ukraine, déclenchée par l’invasion russe le 24 février 2022 sur ordre de Vladimir Poutine, se poursuit depuis plus de trois ans. Cette situation difficile a poussé Kiev à améliorer ses capacités militaires avec l’aide internationale. Le 4 mars 2024, la France avait déjà apporté un soutien militaire évalué à 5,135 milliards d’euros, incluant du matériel de guerre et des aides dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix. Parmi les contributions, trois Mirage 2000-5F ont été livrés à l’Ukraine, sur six initialement promis par Emmanuel Macron.
Discussions autour de l’achat du Rafale
Récemment, des discussions ont lieu entre l’Ukraine et la France pour l’acquisition du Rafale. Volodymyr Zelensky l’a annoncé le 27 octobre 2025 via l’agence Ukrinform. Dans ce projet, l’Ukraine envisagerait d’ajouter quinze Rafale à sa flotte, dans le cadre d’un plan global visant à acquérir 250 avions de combat, selon le média Zone Militaire. Ce programme comprend aussi 150 JAS 39 Gripen de Saab (Suède) et 85 F-16 Viper de Lockheed Martin (États-Unis) dans le cadre d’une modernisation militaire.
Mise à jour de la flotte aérienne et choix stratégiques
Les forces aériennes ukrainiennes se réorganisent pour faire face aux attaques russes répétées depuis 2022. L’Ukraine a déjà obtenu plusieurs F-16 d’occasion et signé un accord avec la Suède pour recevoir entre 100 et 150 Gripen E/F, connus pour leurs coûts de maintenance réduits, nécessitant moins de techniciens et permettant une formation rapide des pilotes expérimentés.
Le Rafale a le vent en poupe grâce à ses performances techniques et à sa gestion simplifiée, puisque son montage est entièrement français. À la différence d’avions multinationaux comme l’Eurofighter Typhoon ou le Gripen, le Rafale dépend d’un seul interlocuteur pour les autorisations d’exportation et la maintenance, c’est-à-dire la France. Cela offre une grande liberté d’utilisation pour Kiev, sans les restrictions souvent imposées par Washington sur les F-16.
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