Gaza : Amnesty exige l’arrêt du soutien des États et entreprises au génocide à Gaza

Le 18 septembre 2025, Amnesty International a publié un rapport sur la complicité des entreprises dans le génocide à Gaza. L’organisation identifie 15 entreprises, essentiellement dans les secteurs de l’armement et des technologies, qui fournissent équipements et services essentiels aux forces israéliennes. Amnesty alerte sur la nécessité d’un arrêt immédiat de ces soutiens pour respecter le droit international et prévenir la poursuite des crimes contre l’humanité.

Les entreprises épinglées par Amnesty

Boeing et Lockheed Martin : des armes létales en première ligne

Amnesty souligne l’implication directe de Boeing et Lockheed Martin dans les opérations israéliennes à Gaza. Boeing fournit notamment des bombes JDAM et GBU-39, utilisées dans des attaques ayant causé la mort de centaines de personnes, dont de nombreux d’enfants. Lockheed Martin fournit des avions de combat F-16 et F-35, déployés lors de frappes intensives. Amnesty appelle à un arrêt immédiat de ces transferts pour éviter une complicité continue dans le génocide.

Entreprises israéliennes : Elbit Systems, Rafael et IAI

Elbit Systems, Rafael Advanced Defense Systems et Israel Aerospace Industries (IAI) fournissent des armes et équipements de sécurité à l’armée israélienne pour plusieurs milliards de dollars par an. Leur participation directe dans les opérations militaires à Gaza les rend légalement responsables des violations des droits humains commises. Amnesty demande un arrêt immédiat de cette coopération militaire et économique.

Autres entreprises impliquées

Amnesty identifie également des sociétés fournissant des composants pour armes, des services de cloud computing, de surveillance et de logistique militaire. Bien que leur rôle soit indirect, ces entreprises facilitent le maintien des opérations israéliennes. Amnesty insiste sur l’importance de l’arrêt de tout soutien pour respecter les normes internationales.

Appels à l’action et implications internationales

Amnesty appelle les États et entreprises à cesser immédiatement tout transfert d’armement ou service technologique à Israël. L’organisation considère que la poursuite de ces soutiens constitue une violation du droit international et une complicité dans les crimes de guerre et de génocide.

Le rapport s’inscrit dans un contexte international tendu : en avril 2024, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a adopté une résolution appelant à un embargo international sur les armes destinées à Israël. Cependant, certains pays, dont les États-Unis, se sont opposés à cette mesure, limitant l’efficacité de la riposte internationale.

Amnesty rappelle également l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) du 19 juillet 2024, confirmant qu’Israël n’a pas droit à la souveraineté sur le territoire palestinien occupé et doit respecter ses obligations internationales, notamment celles liées à la prévention du génocide. Ces décisions légales renforcent l’exigence d’un arrêt immédiat des soutiens aux opérations militaires à Gaza.

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