L’armée de l’air américaine a récemment fait le buzz en annonçant qu’elle voulait se procurer deux Cybertrucks de Tesla. L’idée, c’est de voir comment des armes à énergie dirigée se comportent sur ces engins futuristes, et aussi de se préparer à une éventuelle utilisation par des adversaires lors de conflits. Cette décision intervient à une époque où l’intelligence artificielle militaire intrigue beaucoup.
Un choix stratégique et la situation du moment
Pour l’armée, le Cybertruck séduit pour plusieurs raisons tactiques. Elle veut tester comment différentes munitions réagissent sur ce véhicule, qui pourrait bien finir entre les mains d’adversaires ou de groupes terroristes. La nouvelle tombe alors que Donald Trump envisage de se séparer de sa propre Tesla rouge, ce qui montre à quel point la marque interpelle aussi bien le monde politique que militaire.
Les dossiers officiels indiquent que le Cybertruck figure sur la « liste de courses » du centre d’essais de l’armée de l’air, qui regroupe 33 véhicules au total. Fait à noter, c’est le seul dont la marque et le modèle sont mentionnés, alors que les autres sont simplement identifiés par leur catégorie (SUV, berlines ou camionnettes).
Particularités et motifs de l’achat
Le Cybertruck se remarque par son look audacieux et futuriste, agrémenté d’un exosquelette en acier inoxydable laissé brut. Ces performances techniques lui permettent de mieux résister aux balles tirées par diverses armes. Les militaires expliquent qu’on n’observe pas les dégâts habituels en cas de collision violente, ce qui laisse penser que ce véhicule pourrait un jour être employé par des forces adverses.
Par ailleurs, l’achat vise à préparer les troupes à des situations réelles grâce à des tests reproduisant au mieux les conditions de guerre électronique. Ces essais font partie du programme Stand Off Precision Guided Munitions (SOPGM) du U.S. Special Operations Command (SOCOM), qui comprend notamment l’AGM-114 Hellfire et la GBU-39B/B Laser Small Diameter Bomb.
Le marché du Cybertruck et ses défis logistiques
Aux États-Unis, le Cybertruck est proposé à partir de 62.490 dollars. Pour l’armée, ces modèles n’ont pas besoin d’être opérationnels, ils doivent simplement pouvoir être remorqués. Aujourd’hui, environ 46.000 exemplaires circulent, principalement en Amérique du Nord, même si Tesla prévoit de lancer ses ventes en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar avant la fin de l’année.
On a également repéré des Cybertrucks dans plusieurs pays, comme en France et en Tchétchénie. Un épisode particulier a attiré l’attention : en août 2024, le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a été vu au volant d’un Cybertruck équipé d’une mitrailleuse. Même si Elon Musk a nié avoir offert ce véhicule à Kadyrov, ce dernier avait pourtant annoncé son intention de l’envoyer sur le front ukrainien.
Les polémiques autour du Cybertruck
Malgré ses prouesses technologiques, le Cybertruck n’échappe pas aux critiques sur ses performances réelles, sa sécurité et la qualité de sa fabrication. Des rapports récents signalent même une baisse des ventes cette année. Pourtant, son design singulier ne cesse de nourrir le débat sur son usage dans les conflits actuels.
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