Dans une période de tensions géopolitiques très vives, l’ancien président américain Donald Trump a déclaré être « ouvert à une rencontre » avec les dirigeants russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. Cette initiative arrive alors que le conflit en Ukraine continue de faire des ravages, menaçant la stabilité régionale et mondiale. L’idée d’un sommet à trois pourrait bien changer la donne dans les relations internationales, même si des obstacles de taille demeurent.
Une rencontre potentielle au Proche-Orient
Donald Trump prévoit de se réunir avec Vladimir Poutine pour discuter du conflit en Ukraine, possiblement dans les Émirats arabes unis. Même si le Kremlin a confirmé la tenue d’un sommet Trump-Poutine « dans les prochains jours », il a pour l’instant écarté la participation de Volodymyr Zelensky. Du côté de la Maison-Blanche, on défend l’idée d’une rencontre tripartite dans l’espoir de trouver une solution pacifique au conflit.
L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, se rendra mercredi à Moscou pour rencontrer les autorités russes. Connu pour avoir déjà discuté à plusieurs reprises avec Vladimir Poutine, Witkoff n’a toutefois pas encore réussi à faire bouger les lignes du Kremlin.
Un ultimatum et des sanctions menaçantes
La visite de Steve Witkoff s’inscrit dans le cadre d’un ultimatum lancé par Donald Trump, exigeant que la Russie mette fin à son offensive en Ukraine sous dix jours, avec une échéance fixée à vendredi. Si cet ultimatum n’est pas respecté, Trump menace d’imposer des sanctions supplémentaires, comme des « droits de douane secondaires » ciblant en particulier la Chine et l’Inde.
Les relations entre Moscou et Washington se sont considérablement tendues depuis le déploiement de sous-marins nucléaires par Donald Trump. Ce geste fait suite à une échauffourée virtuelle avec Dmitri Medvedev, ancien président russe. Parallèlement, on évoque des pourparlers pour un cessez-le-feu aérien visant à interdire à Kiev de frapper les raffineries russes.
Les questions territoriales sur la table
Les discussions autour du conflit ukrainien incluent aussi des propositions sur le contrôle des territoires, reflétant la position ferme de la Russie. Les États-Unis proposent de reconnaître la Crimée comme faisant partie intégrante de la Russie. Par ailleurs, Kiev pourrait accepter le contrôle russe sur les régions de Lougansk et Donetsk, tandis que Zaporijia et Kherson seraient reversées à l’Ukraine. Néanmoins, l’annexion de ces cinq régions est inscrite dans la Constitution russe, rendant toute solution rapide d’autant plus difficile.
John Lough estime qu’un sommet pourrait constituer un premier pas vers la paix tout en précisant qu’une solution rapide reste hors de portée. Parmi les exigences russes, on retrouve la reconnaissance internationale de l’occupation actuelle et des changements politiques à Kiev.
Les réactions venues d’ailleurs
Volodymyr Zelensky a exprimé un optimisme mesuré face aux récentes évolutions diplomatiques, malgré les critiques de Trump envers Poutine : « Il semble que la Russie est désormais plus encline à accepter un cessez-le-feu », tout en restant sur ses gardes quant aux intentions réelles du Kremlin. De son côté, Dmitri Peskov a qualifié les déclarations de Donald Trump de « très sérieuses » et a souligné la nécessité d’une étude approfondie avant toute réaction officielle de la part du président Poutine.
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