Un missile américain capable d’atteindre Moscou : menace ou coup de bluff ?

La situation en Ukraine continue de faire des vagues à l’échelle mondiale. Donald Trump, président des États-Unis, a lancé un riposte glaciale à son homologue russe Vladimir Poutine. Le 14 juillet, il a mis la Russie au défi en lui accordant 50 jours pour mettre fin aux hostilités, prévenant que le soutien militaire à l’Ukraine serait renforcé si les négociations ne déboulaient pas, selon le message de Trump. Ce mouvement soulève des questions importantes sur la suite du conflit et sur ce que cela pourrait signifier pour l’Europe et le monde.

Géopolitique sous pression

Récemment, le président américain a annoncé un renforcement militaire massif pour Kiev par le biais de l’OTAN (dirigé par le secrétaire général Mark Rutte). Dans cette démarche, du matériel supplémentaire devrait être expédié en Ukraine. On compte notamment sur des systèmes de défense antiaérienne Patriot et d’autres armements, pour plusieurs milliards de dollars, achetés aux États-Unis. Parmi ces équipements, il est question de missiles et de munitions, comme l’a précisé Rutte.

Par ailleurs, Trump laisse entendre qu’il pourrait aussi fournir des missiles plus puissants à Kiev, tels que les missiles de croisière Tomahawk et les missiles longue portée ATACMS. Bien que les Tomahawk n’aient pas encore été livrés à l’Ukraine, leur efficacité n’est plus à démontrer. Avec ces armes, Kiev pourrait viser des cibles stratégiques russes avec une précision redoutable.

À propos du missile tomahawk

Le BGM-109 Tomahawk est un missile pensé pour des frappes précises sur de longues distances. En service depuis 1983, il peut être lancé depuis différents supports – des sous-marins aux navires de surface. Il file à une vitesse comprise entre 880 et 900 km/h et peut couvrir jusqu’à 2 500 kilomètres, repérant sa cible grâce à un système de guidage radar performant.

Pesant 1,5 tonne avec une charge explosive de 450 kilos, le Tomahawk vole généralement entre 15 et 100 mètres d’altitude. Il a déjà prouvé son efficacité lors d’opérations militaires, notamment pendant « Tempête du désert » contre l’Irak en janvier 1991, où 282 missiles sur 297 lancés ont trouvé leur cible.

Réactions et enjeux internationaux

Si l’Ukraine venait à recevoir ces Tomahawk, cela permettrait à Kiev d’agir sur des zones proches de Moscou et même de Saint-Pétersbourg depuis son territoire. Un rapport du Financial Times, daté du 15 juillet, évoquait même que les États-Unis pourraient inciter Kiev à frapper Moscou – bien que Trump ait précisé qu’il ne serait pas judicieux pour Kiev de viser directement la capitale russe.

Cette annonce a suscité pas mal de réactions à travers le monde. Volodymyr Zelensky, président ukrainien, a affirmé avec détermination : « Nous pouvons le faire si vous nous donnez les armes. » Ces propos montrent bien à quel point Kiev est décidé à obtenir davantage de soutien militaire face aux attaques russes.

Conclusion marquante

L’évolution rapide de ce conflit soulève de sérieux enjeux pour la sécurité mondiale, notamment avec l’utilisation de drones explosifs par la Russie. L’engagement grandissant des États-Unis et de leurs alliés pour soutenir militairement Kiev pourrait bien transformer le paysage géopolitique, avec Trump médiateur. Alors que le délai fixé par Donald Trump arrive à échéance, tous les regards se tournent vers la suite des événements. Les décisions qui seront prises dans les semaines à venir risquent de laisser leur empreinte sur la stabilité de la région et du monde.

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