Un sous-marin russe de classe Kilo fait surface devant un chalutier breton

Alors qu’il pêchait en Manche, un chalutier breton a vu surgir un sous-marin russe de classe Kilo à quelques encablures. Un événement exceptionnel qui rappelle la surveillance constante des eaux françaises par la marine nationale.

Quand un chalutier croise la route d’un sous-marin russe en Manche

Une scène rare pour les pêcheurs bretons

Le Belenos, un chalutier breton basé à Roscoff, naviguait en Manche lorsqu’il a aperçu un sous-marin russe surgir des profondeurs. À quelques milles des îles anglo-normandes, l’équipage a observé avec stupeur la silhouette sombre de ce submersible de la flotte russe. Une rencontre exceptionnelle pour des marins habitués à côtoyer les cargos et ferry, mais rarement les bâtiments militaires.

Selon la préfecture maritime de l’Atlantique, ce sous-marin était en transit sous surveillance. La Marine nationale avait dépêché une frégate multi-missions pour accompagner le navire étranger et assurer un suivi discret mais ferme. Ce type d’escorte est une pratique courante en Manche, zone de passage stratégique pour la marine russe.

La classe Kilo, un atout discret de la marine russe

Des sous-marins silencieux et redoutés

Le submersible identifié appartiendrait à la classe Kilo, un modèle diesel-électrique conçu pour l’opération en zones côtières et en mer fermée. Ces sous-marins russes, réputés pour leur silence, sont équipés de torpilles et de missiles de croisière Kalibr. Leur autonomie permet des patrouilles prolongées, ce qui explique leur présence fréquente en Manche lors de trajets entre la mer Baltique et la Méditerranée.

Une surveillance constante des alliés de l’OTAN

Depuis le début du conflit en Ukraine, la Russie a intensifié les mouvements de ses bâtiments militaires. Les sous-marins russes, comme le Kilo aperçu par le Belenos, sont désormais systématiquement suivis par les marines alliées. La France, via ses FREMM, mais aussi le Royaume-Uni et l’OTAN coopèrent pour surveiller ces déplacements. Cela permet d’éviter les incidents, comme celui de 2016 lorsque le chalutier Daytona avait été accroché par un sous-marin portugais.

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